L’écrivain russe contemporain Alexandre Skorobogatov : recensions du roman Véra et d’autres romans
En mars 2009, les éditions Autrement ont publié la traduction du roman « Véra »* de l’écrivain russe contemporain Alexandre Skorobogatov, étant la première traduction d’un livre de cet écrivain russe vers le français. Afin que vous puissiez mieux faire la connaissance de ce représentant de la littérature contemporaine russe qui est neuf en France, nous vous proposons une sélection de citations issues de recensions des livres d’Alexandre Skorobogatov dans la presse russe et étrangère.
De Standaard der Letteren :
Alexandre Skorobogatov est reconnu comme étant un des écrivains russes postcommunistes les plus intéressants.
De Morgen :
Alexandre Skorobogatov est recommandé à Moscou et dans le monde occidental comme une découverte absolue.
Znamya :
Alexandre Skorobogatov est un écrivain formidable.
Le Figaro Livres :
Un grand roman russe dont le héros est un mari torturé par le démon de la jalousie. (…) Avec ce beau roman tragique, Skorobogatov, 45 ans, s’inscrit dans la grande tradition russe. [ suite ]
Le Soir:
Un court et grand roman, sur la jalousie obsessionnelle qui mène à la folie, dans la ligne du Journal d’un fou de Gogol.
Le Magazine des Livres :
Alexandre Skorobogatov nous invite à un vaudeville funeste, où l’amour, conduit par le feu de la jalousie, métamorphose toute illusion en évidence, et toute bienveillance en trahison. Le meilleur ami de son personnage n’est autre que son pire ennemi : lui-même et ses halucinations. Nous sommes témoins d’une descente irrépressible vers la folie, orchestrée par des dialogues insensés avec « l’éventuel ». C’est ce qui fait la force de ce texte, qui se permet tous les points de vue et flirte avec l’absurde macabre que l’on reconnaît si bien dans la littérature russe. [ suite ]
Le Matricule des Anges :
Alexandre Skorobogatov a mis en scène une subtile immersion dans les délires de son personnage, laissant au lecteur par instants de courtes bouffées d’air. Histoire de toucher du doigt la fragile frontière entre la réalité qui échappe à Nikolaï et les images qu’il fabrique si criantes de vérité. [ suite ]
Femina Magazine (Suisse) :
Ce monologue intérieur prenant évoque l’absurdité des meilleurs écrivains de l’Est. Un petit chef-d’œuvre absurde et noir. [ suite ]
Le Nouvel Observateur – BibliObs :
Quand on parle de femmes brimées, on songe tout de suite aux Afghanes, aux Thaïlandaises, aux Somaliennes, etc. Mais qu’en est-il des femmes russes? (…) Un roman assez froid et des personnages pathétiques qui nous montrent un petit bout de cette réalité soviétique dont on parle, finalement, peu souvent. [ suite ]
Page des Libraires :
A. Skorobogatov a écrit là ce qui pourrait devenir un nouveau Horla. [ suite ]
Le Magazine des Livres – Entretien avec l’auteur de Véra, Alexandre Skorobogatov :
Alexandre Skorobogatov, encore trop peu connu en France, évoque les difficultés d’une publication libre en Russie, la censure, la qualité des traductions de la littérature russe. Voici le parcours d’un écrivain qui se donne tout entier à son art. [ suite ]
Gazet van Antwerpen :
De temps en temps, mais très rarement, un roman ou un récit témoigne de manière totalement inconnue d’une génialité inattendue. La surprise est si grande qu’une deuxième lecture de l’œuvre, avec l’œil averti de l’initié, s’impose. La nouvelle « Véra » du Russe blanc Alexandre Skorobogatov fait partie de ces débuts rares et vraiment impressionnants.
NRC Handelsblad :
Il y a longtemps que nous n’avions plus vu une œuvre aussi originale arriver de Russie vers notre région linguistique. Après le règne de la banalité et de l’indifférence morale qui semble toucher la littérature russe actuelle, c’est un soulagement de se faire transporter vers d’autres contrées de l’existence humaine.
Knack :
Skorobogatov a tout d’abord écrit une belle étude, presque classique.
De Morgen :
Lors de sa lecture, je devais parfois penser au Journal d’un fou de Nikolaj Gogol. C’est magnifique la façon dont, dans les deux cas, le récit déraille de manière délirique, avec ou sans arrière-plan religieux. Gogol donc, et peut-être même un soupçon de l’Oiseau bariolé de Jerzy Kosinski dans certains détails laconiquement cruels.
Gonzo Circus :
Un début en prose étonnamment superbe.
Gazet van Antwerpen :
L’année d’avant, « Véra » avait été récompensée par un prix important à Moscou et le jeune écrivain était devenu une étoile montante dans le firmament littéraire.
Het Laatste Nieuws :
Lorsqu’on commence à lire Véra, on comprend la raison de ce prix. C’est une histoire formidable qui vous prend immédiatement à la gorge (et pour être honnête, à d’autres parties du corps aussi) et qui ne vous lâche plus. Elle est écrite de manière laconique et pointilliste, dans un langage sans aucun détail superflu. Comme dans la musique répétitive, les répétitions visent à faire davantage peur au lecteur. C’est ce qui rend l’histoire si puissante. Ce jeune dieu sait intriguer son lecteur avec une histoire voyeuriste et perfide. En tant que lecteur, on devient presque complice de la fin désastreuse.
Algemeen Dagblad :
Ce qu’il montre avec cette histoire, c’est que des dizaines d’années de censure et de littérature socialo-réaliste ne suffisent pas pour éradiquer définitivement la vigueur individuelle. Il reste de l’espoir pour les Russes.
NRC Handelsblad :
Et ce qui est tout à fait réjouissant ici, c’est que Skorobogatov n’aborde pas seulement d’autres thèmes que ces collègues, mais qu’il écrit exceptionnellement bien.
Focus Knack :
Une nouvelle de l’Anversois-Russe blanc qui se lit comme une vision d’horreur et qui vous mène en bateau comme un film de David Lynch. De la grande littérature, un grand auteur.
Het Laatste Nieuws :
C’est absolument unique dans la littérature russe en général, et particulièrement dans celle des dernières années.
NRC Handelsblad :
J’ai lu Véra en un seul trait, et même après, je suis resté sous son emprise.
Druzhba narodov :
Un roman farouchement intéressant.
Lektuurgids :
Une histoire d’Edgar Allan Poe russe, écrite de manière sublime et saisissante.
Het Laatste Nieuws :
Même une première lecture rapide ne peut que révéler qu’il ne s’agit pas seulement ici d’un auteur de prose, mais également d’un futur auteur de scénarios. Cette histoire peut être adaptée à l’écran telle quelle, avec une création d’ambiance digne d’un Polanski.
Gierik/NVT :
Cette nouvelle représente en tout cas un des livres les plus étonnants que j’ai jamais lus.
Gazet van Antwerpen :
Son nouveau livre récemment publié « Audience with the souvereign » (audience chez sa majesté) confirme son talent exceptionnel qui paraissait déjà de ses débuts avec la nouvelle « Véra ». C’est une des œuvres littéraires les plus merveilleuses de ses derniers temps.
Vrijzinnige lezer :
Un chef-d’œuvre magnifique qui combine la grande tradition russe avec les acquis du roman européen contemporain.
Kreatief :
Avec « Audiëntie bij de vorst » (audience chez sa majesté), Skorobogatov a écrit un roman aussi remarquable que sombre avec des allures de polar. Il montre l’homme en proie à des forces qu’il ne contrôle pas et rejoint ainsi Dostojevski, son illustre compatriote.
Gazet van Antwerpen :
Alexandre Skorobogatov fait « perdurer de façon contemporaine et convaincante la grande tradition littéraire de la Russie orthodoxe du 19e siècle de Dostojevski et de Gogol ».
Druzhba narodov :
Selon moi, le meilleur roman de cette dernière année a été publié dans la série « Original » de la maison d’édition « Olma ». Le leader auquel je fais référence est « Earth without Water » d’Alexandre Skorobogatov. Le roman d’Alexandre Skorobogatov traite des thèmes traditionnels de la littérature russe et, selon moi, il le fait avec le même raffinement que les représentants de celle-ci et grâce auxquels la littérature russe est à présent considérée comme une grande littérature.
Novy Mir :
Impression – la plus forte.
Ezhenedelnyj jurnal :
Voici le énième succès à suivre de la série « non-commerciale » de la maison d’édition Olma, sans aucun doute de la « littérature de toute première catégorie ». Je place le mot « non-commercial » entre des guillemets embarrassés, car ce mot implique la connotation « pas facile à lire, pas passionnant ». Au contraire, « Earth without Water » vous entraîne comme dans un tourbillon – un peu contradictoire avec le titre.
Literaturnaja Rossia :
Il y avait longtemps, très longtemps, que j’avais encore lu un roman dont je ne pouvais me détacher qu’après avoir tourné la dernière page. Fort, acéré, dramatique et… amère. Un livre formidable !
De Standaard der Letteren :
Dire que « Earth without Water » se laisse lire comme un polar serait injuste vis-à-vis de l’œuvre d’ Alexandre Skorobogatov. Oui, ce livre vous entraîne de la première page à la dernière. Oui, il est bien écrit avec beaucoup d’ironie et d’humour noir, mais c’est également une histoire avec de multiples couches et un message subtilement incorporé. C’est une image hallucinante de la Russie contemporaine, mais les motivations, les passions et la lâcheté des personnages sont universels.
Nieuw Vlaams Tijdschrift :
Skorobogatov se lit en un seul trait éméché.
Het Laatste Nieuws :
Bref, un grand talent. Un à attendre avec impatience.
Gazet van Antwerpen :
Cela aurait été bien plus facile s’il s’était simplement appelé Martin ou Smith, mais il en est autrement : Alexandre Skorobogatov est un nom à retenir.
*« Véra » est l’adaptation française du titre original du roman « Sergeant Bertrand ».